Mise-à-jour : samedi 22 août (10h00) – Dans le train à grande vitesse Thalys, qui devait effectuer la liaison entre Amsterdam et Paris ce vendredi, un homme a ouvert le feu avant d’être maîtrisé par des passagers.
C’est en sortant des toilettes, où il aurait préparé ses armes, que le terroriste serait tombé face à un passager français qui aurait tenté de le maîtriser. L’individu aurait alors tiré quelques coups de feu, blessant alors un premier passager.
Alerté par les détonations, deux militaires américains en permission, se seraient précipité sur le terroriste. L’action des deux militaires aurait permis de neutraliser l’individu, mais l’un deux a été blessé gravement.
L’homme a été arrêté par les autorités françaises et conduit dans la ville d’Arras, afin d’y être interrogé.
D’après ce que l’on sait ce soir, l’homme était armé d’un fusil d’assaut de type AK47, d’une arme automatique de poing et d’une arme blanche (peut-être un Exacto). Dans son sac ont également été retrouvés pas moins de neuf chargeurs. Certaines informations évoquent aussi la présence d’autres armes, parmi ses bagages.
Le terroriste était prêt à exécuter un maximum de passagers
Dans tous les cas, il est fort probable que sans l’intervention de ces deux militaires américains, le bilan de cette attaque terroriste aurait été nettement plus lourd. En effet, le modus operandi de l’individu, rappelle les pires scénarios déjà étudiés par les services anti-terroristes : l’homme s’était placé en queue du train, a pris le temps de s’armer lourdement et avec de nombreuses munitions. Il comptait, à partir de ce moment, remonter lentement le train, tout en tirant sur les passagers désarmés. Le but était clair : faire le maximum de victimes, en attendant la confrontation avec les services de police.
Le terroriste appréhendé serait d’origine marocaine, âgé de 26 ans et aurait embarqué dans le train à la gare de Bruxelles. Il serait également connu et « fiché » par les renseignements français.
Kalachnikov et munitions
De plus, le type d’armement utilisé, n’est pas sans rappeler celui retrouvé lors des événements du mois de janvier dernier, au siège de Charlie Hebdo et dans l’épicerie kasher de Vincennes.
Dans un pays où la vente et la circulation d’armes est particulièrement réglementée, il semblerait que les réseaux clandestins du terrorisme islamiste, soient très bien organisés afin de fournir un armement lourd à ses membres.
Reste qu’on évoque déjà la possibilité de devoir effectuer dans les trains, les mêmes genres de contrôles que ceux en place dans les aéroports (détection de métaux, fouille…).
Les prochains jours seront déterminants pour l’enquête, ne serait-ce que pour intervenir auprès d’éventuels complices.