Qu’importe que plus de 82% des Québécois (et 73% des Canadiens, enquête Nanos) s’oppose aux publicités politiques, les centrales syndicales multi-millionaires s’en foutent ! Votre avis comptera toujours moins que celui des instances syndicales qui décident, elles, quoi faire avec l’argent de vos cotisations obligatoires.
Qu’importe que les Québécois soient très partagés en ce qui concerne la loi 78 et surtout, qu’importe si bien des syndiqués soient partisans d’un « serrage de vis » au sujet du conflit étudiant, qui a déjà trop duré. Contrairement au peuple, les syndicats, eux, ont un avis bien tranché.
Qu’importe enfin, si les Québécois finissent par donner raison à la position gouvernementale, au sujet des frais de scolarité, malgré tout leur ras-le-bol des libéraux, la CSN elle, a déjà pensé pour vous… (Vu sur le site de La Presse)
Questions : combien cette campagne publicitaire a t-elle coûté aux travailleurs Québécois ? Est-ce que dans un contexte de crise économique, l’argent n’aurait-il pas été mieux investi, pour aider, par exemple, des travailleurs en difficulté ? Dans le fond, est-ce que ne sont pas les travailleurs qui mériteraient mieux en terme de représentation ?
Que l’on soit pour ou contre la loi 78, il est temps que les syndicats s’occupent, enfin, de leurs affaires !