On peut, légitimement, se poser des questions sur les motifs qui ont conduit à souhaiter une loi, protégeant la libre exhibition du drapeau canadien (interprétation très personnelle du libellé). Une loi ou un réglement, doit viser à palier un besoin flagrant, à résoudre une injustice ou à protéger le peuple des abus ou d’atteintes à leurs libertés.
Prévoir une loi protégeant le drapeau canadien des dégradations, par exemple lors de manifestations, je peux très bien le comprendre, sachant que de telles lois sont choses courantes dans bien des pays. Le drapeau est plus qu’un chiffon (n’en déplaise à un ancien premier ministre du Québec), il symbolise une histoire, un pays, des traditions… mais aussi, et surtout devrais-je dire, un peuple, tout entier. S’en prendre au drapeau, c’est donc s’en prendre à la nation dans sa globalité.
Par contre, pourquoi vouloir protéger les individus qui souhaitent montrer leur drapeau canadien ? Ai-je manqué quelque-chose ? A t-on parlé de Canadiens violentés, ou même menacés parce-qu’ils souhaitaient exposer l’Unifolié ?
Je ne pense pas. Là-dessus, on peut donc comprendre la critique faite à l’endroit de ce projet de loi, privé, mais repris à son compte par le ministre James Moore. Moi-même, je m’interroge sur l’utilité d’une telle loi et n’aimant pas beaucoup qu’on utilise l’argent des contribuables pour des débats qui, ma foi et jusqu’à preuve du contraire, ne répondent pas à un réel besoin, je préférerai que l’on puisse mettre ce projet de côté, au moins jusqu’à ce que l’on me démontre, que bon nombre de Canadiens ont vu leurs droits brimés, lorsqu’ils ont voulu afficher leur patriotisme.
La haine, dans son expression la plus vil
Là où je m’insurge, par contre, c’est lorsqu’on tourne ce projet en dérision, jusqu’à évoquer, très clairement, des actes de barbarie et de violence pure. Cela n’a évidemment pas sa place dans le débat démocratique.
Hier soir, Daniel Thibault, un des auteurs de la télé-série “Mirador”, a eu des mots extrêmement durs et violents au sujet de ce projet de loi. Voici donc ce qu’il avait à dire sur Twitter :
“Si j’embroche un député conservateur avec un drapeau, techniquement, je peux poursuivre le flic qui le retire ?”, dit-il fièrement sur le réseau social.
Imaginez seulement la même citation, dans n’importe quel autre contexte, parlant de député péquiste, voire même de Québec Solidaire. Imaginez seulement la levée de bouclier qu’aurait suscité une telle phrase ! Pour vous en convaincre, rappelez-vous juste ce que les journalistes dénonçaient, il y a seulement quelques-mois, quand des personnalités politiques étasuniennes, “osaient” mettre de simples cibles sur une carte, afin de souligner les objectifs des prochaines élections. Les “biens-pensants” parlaient d’appel à la violence et n’hésitaient pas une seule seconde, à faire le parallèle avec Jared Lee Loughner, le tueur de Tucson, qui “aurait pu” être motivé dans ses actes, par le language considéré comme “guerrier” de la campagne menée par la “méchante droite”. J’avais eu l’occasion d’ailleurs d’en parler longuement dans un article (Lire : “Récupération politique d’un drame“).
Si demain, un fou, un déséquilibré, un fanatique… embroche vraiment un député conservateur, aura t-on la même réaction vis-à-vis de Daniel Thibault, que celle que les médias québécois ont pu avoir suite au drame de Tucson ?
Le mépris du débat sain et démocratique
Mais bien au-delà de cela, est-ce que de parler, même à la blague, d’embrocher un adversaire, qu’il soit un adversaire idéologique ou de simple circonstance, peut démontrer le respect minimum que l’on doit envers la démocratie et la liberté d’opinion ? Ce message transpire juste la haine. La haine ordinaire de quelqu’un qui refuse le débat et préfère le ridiculiser, à l’extrême, par des images elles-même extrémistes.
Sa phrase est intense, les mots employés sont très durs. Embrocher signifie “empaler”. C’est le traitement que l’on réserve, à la limite, à la viande que l’on va faire cuire sur le feu. Outre l’absence d’argument, Daniel Thibault démontre juste le niveau de son incivilité et du respect qu’il a du simple débat sain et démocratique.
Pour en savoir plus :
- Lien vers le message de Daniel Thibault sur Twitter.
- “Un droit de faire flotter le drapeau canadien“, le 28 septembre 2011 (La Presse, Montréal)
- “Rire jaune“, la réponse à mon article, sur le blogue de Renart Léveillé.
20 Comments
Manon Beaulieu
Ce message est effectivement très choquant et violent. Je me me considère pas vraiment comme “Canadian”, mais les propos violents me sont insupportables, surtout venant de la part d’une personnalité publique.
Non monsieur Thibault, au Québec, au Canada, dans le monde civilisé, on embroche personne! On se parle, on jase, on s’obstine parfois, mais on “embroche” pas!
Honte à vous monsieur Thibault!
Richard
Bonsoir.
Dire qu’il y en a pour penser que l’on exagère, lorsque l’on dit que le milieu culturel québécois et politiquement monochrome. Pas de diversité d’opinion, pas de place à d’autres idées que les leurs.
Essayez donc, un seul instant, d’utiliser leurs propres méthodes! Comme vous l’avez dit, remplacez “député conservateur” par “artiste” et le lynchage médiatique commencera! Je vois les gros titres :
“Un internaute invite à embrocher un artiste !”
Mortimer
Les propos de Daniel Thibault, en terme de droit, s’apparentent à de l’incitation à la violence. Que cela soit une blague, ou pas.
L’exercice que tu as fait, ainsi que Richard ci-dessus, est très bon. Mais il aurait pu être poussé plus loin, afin de bien montrer toute la portée et la gravité des propos de M. Thibault.
Imaginez seulement un mouvement suprémaciste blanc, en clair un mouvement ouvertement raciste, parler, même à la blague, d’embrocher un noir (voire un “nègre” si l’on emploie le vocabulaire de ce genre de personnes).
Est-ce qu’il ne serait pas naturel, pour un Daniel Thibault, de s’indigner alors de tels propos tenus envers les noirs ?
Oui, les propos de Daniel Thibault sont condamnables et scandaleux. J’espère juste que les conservateurs se tiendront debout et demanderont des comptes devant la justice à ce pitoyable personnage.
Ne pas être d’accord est une chose, suggérer la violence, même de manière humoristique, en est une autre.
Renart Léveillé
De l’humour noir, ça vous dit quelque chose?
Et il n’y a pas à remplacer des termes par d’autres, la mécanique de la blague tient sur le sens des éléments, et grandement par l’absurde (dans le sens d’humour absurde).
Il n’y a que le mât du drapeau pour pouvoir servir dans le scénario proposé à embrocher. Il n’y a qu’un député conservateur et des flics pour pouvoir y être des personnages. Ces éléments ne font que servir le jeu qui a pour titre : « #EndroitOùMettreUnUnifolié ». Alors, il est impossible de changer un député conservateur pour un député du NPD ou un noir, ou un drapeau pour une cible parce que ça ne serait qu’absurde, sans l’humour… Et on jugera de la drôlerie d’une blague mettant en vedette un député du NPD ou un noir et une cible en temps et lieu!
Et je ne comprends pas pourquoi on publie une capture d’écran du tweet en question, mais qu’on omet d’y ajouter « #EndroitOùMettreUnUnifolié »? Sans cela, c’est premièrement placer la citation hors contexte et ça la rend évidemment haineuse, très au premier degré. Mais peut-être qu’ici il est seulement question d’une incompréhension de la culture particulière qui se développe sur Twitter, au Québec.
Je peux bien comprendre que de voir « embrocher » et « député conservateur » dans la même phrase puisse faire sourciller quelques personnes, mais de là à traficoter une théorie pour en extraire tout ce qu’elle a de potentiellement comique pour d’autres…
Jean-Philippe Rousseau
Merci pour ton message.
La mécanique de la blague, comme tu dis, dépend AUSSI du public qui le reçoit et pas seulement du contexte. Pour revenir à l’exemple cité par Mortimer, auprès d’un public de racistes, une blague sur un sujet considéré comme absurde par ses personnes, concernant des “nègres” qui se font embrocher pourrait paraître très drôle à leurs yeux et ils pourraient utiliser EXACTEMENT le même argumentaire que le tien, pour démontrer que oui, ils ont droit de rire de cela, étant donné… que c’est une blague ! … et ajouter le Hashtag de leur choix pour venir appuyer leurs dires.
D’ailleurs, en passant, le Hashtag #EndroitOùMettreUnUnifolé est bien visible sur la capture d’écran que j’ai ajouté à l’article au moment de sa parution. Il n’y a donc pas la moindre omission ici, vu que le Tweet a été reproduit in extenso.
Mortimer
L’humour noir à bon dos, monsieur Léveillé!
“Si j’fourre mon drapeau dans l’cul d’un député conservateur, techniquement, est-ce que je peux le poursuivre s’il le retire?”
Ça, c’est de l’humour noir, monsieur Léveillé! Ça peut être drôle, selon les publics, de mauvais goût, selon d’autres publics… vulgaire, tout ce que vous voulez, mais la notion d’humour est bien claire.
Quand je pense que les gauchistes et la clique médiatique québécoise criait au scandale, il n’y a pas si longtemps, parce que sur internet, une animation humoristique mise en ligne par des conservateurs, montrait des oiseaux en train de chier sur la têtes des libéraux fédéraux! Personne ne mourait, personne n’était embroché ou même violenté. C’était douteux comme humour, mais passons.
Aujourd’hui, faudrait se fermer la trappe parce qu’un cave parle d’embrocher un député conservateur?
Il est là le problème. Ça ne va toujours que dans un sens. Un oiseau qui chie sur Stéphane Dion, c’est un scandale. Empaler un député conservateur avec un drapeau du Canada, c’est de l’humour… noir. Mais de l’humour pareil, donc, fermez vos gueules!
Ça me fait penser au gars susceptible qui rit de tout le monde avec cruauté, mais qui refuse qu’on fasse la moindre petite blague à son endroit.
Martine Lafrance
Monsieur Léveillé,
Je suis bien consciente que les Twitter, blogs et SMS occultent les règles de la langue et de l’écriture en règle générale, mais ce que vous dites va en contradiction avec la base même de la langue.
En effet, cela suppose, en partant, que les mots n’ont plus leur sens et leur poids au sein de leur espace grammatical. Ou, du moins, ces mots n’ont plus tout à fait le sens du dictionnaire. Or, même en humour, le “poids” des mots ne disparaît pas comme par magie. Il existe bel et bien.
J’ai lu, avec amusement, votre réponse sur votre blog. Le parallèle que vous faites avec Franquin, son humour noir et le fameux fabriquant de boulons en carton, démontre au contraire très bien la grande différence qu’il existe entre le message de Daniel Thibault et le véritable humour noir.
Avec Franquin, la cruauté ou la mort est suggérée et l’allusion reste subtile, intelligente et… drôle !
Les mots, monsieur Léveillé ! Les mots et leurs sens, sont les bases fondamentales à toute forme d’écriture. Si le sens des mots ne veut plus rien dire, c’est que la langue tend à se dénaturer, de la même manière qu’on la dénature avec le style d’écriture SMS.
“Si j’avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots” – Confucius.
Mais celle-ci, devrait vous faire encore plus réfléchir :
“Il y a, sans doute, beaucoup de langues différentes dans le monde, mais aucune n’est sans signification ; et si je ne connais pas le sens des mots, je serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle, à mon sens, sera un barbare.” – Paul aux Corinthiens.
Pingback: Rire jaune | Renart Léveillé
Steve
Vous faites erreur, ce n’est pas un message haineux, mais un message de l’absurde à l’absurde.
On peut se perdre dans les degrés, mais j’opterais pour la facilité, soit celui du 2e.
Cordialement,
Steve
Jean-Philippe Rousseau
Donc, on peut dire n’importe quoi sur n’importe qui, tant que l’excuse du second degré peut être invoqué ? Facile !
Renart Léveillé
Jean-Philippe Rousseau,
après-coup, j’ai bien de la difficulté avec la comparaison avec les noirs. Comparer un groupe qui a un trait physique commun (là où on peut parler de racisme) avec un groupe idéologique (là où on ne peut pas parler de racisme) m’apparaît trop gros pour être sérieux. Comparons des pommes avec des pommes…
Une blague sur un noir a des chances de passer le test du racisme. Une blague sur un député conservateur n’a aucune chance d’être raciste, à moins qu’on élargisse sa définition à tout et à rien. Ce avec quoi je suis totalement en désaccord. Ça se joue seulement au niveau de l’opinion, et être contre l’opinion d’un autre n’est pas raciste.
Et, pour ce qui est de l’hashtag, tout ce que je dis c’est qu’il ne faut jamais l’omettre, puisqu’il fait partie de la blague, de sa genèse. Il n’est aucunement accessoire.
Mortimer,
il me semble que ce n’est pas si compliqué d’ajouter l’hashtag quand on cite la phrase! Je le répète, il n’est pas accessoire.
L’analogie avec l’animation «humoristique » est très boiteuse. Une blague d’un citoyen contre une campagne de salissage dans un contexte politique. Ça dit tout.
« Aujourd’hui, faudrait se fermer la trappe parce qu’un cave parle d’embrocher un député conservateur? »
Est-ce si dur à comprendre? Il n’y a personne qui « parle d’embrocher un député conservateur ». Daniel Thibault n’a pas proféré des menaces de mort. Il fait une blague mettant en vedette un député conservateur comme symbole de la décision du parti conservateur de légiférer au sujet de l’unifolié dans un sens qui ne fait pas l’unanimité. Sa blague ne fait pas l’unanimité non plus. Et remettre en question la liberté d’expression pour cette raison me semble abusif.
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Martine Lafrance
Monsieur Léveillé,
Les mots ont encore un sens. C’est, ce qui s’appelle, la langue française. Est-ce si compliqué à comprendre pour vous ?
Le motif de la blague ne peut pas systématiquement servir d’excuse lorsqu’on emploie des mots violents. Ça serait ridicule et dangereux, puisque cela conduirait à tout pouvoir excuser.
Il faut comprendre les mots et leur portée, avant de vouloir expliquer une phrase. C’est le simple bon sens.
Renart Léveillé
Ma chère Martine, donneuse de leçons,
merci, mais je n’ai aucune difficulté à comprendre la langue française, à moins que vous ailliez, à mon insu, le monopole de sa compréhension. Justement, en parlant de compréhension : est-ce que vous comprenez le sens du mot « puritanisme »?
Le sens des mots « blague » et « humour » ne réagit pas comme un aimant pour se coller, par exemple, aux rubriques coquines du Reader’s Digest. L’humour peut avoir aussi du chien, de l’esprit (même méchant) et se retrouver dans les coins les plus sombres de la conscience humaine. Quelle est cette idée que l’emploi de « mots violents » est incompatible avec l’humour?
S’il est manifeste que sa phrase n’est pas des menaces de mort à l’endroit des députés conservateurs (il faut être incapable de lire plus loin que le premier degré pour la voir ainsi), il ne reste que la liberté d’expression.
Si elle est conditionnelle à l’hypersensibilité d’une communauté de pensée ou l’autre, on lui handicape sa notion de liberté, tout simplement.
Martine Lafrance
Monsieur Léveillé,
Ce n’est pourtant pas de ma faute, si vous employez des mots dont vous avez de la difficulté à bien en maîtriser le sens. Et ne me parlez pas de “puritanisme”, cela n’a franchement rien à voir avec le sujet et même les commentaires ici ! Cela révèle juste, qu’en panne d’arguments, vous préférez dévier le débat sur un terrain plus commode pour vous : le terrain de la caricature, de la moquerie et des vieux poncifs.
C’est comme dans tout : il faut des limites. Et en “humour” (si tant est que le message de Thibault soit drôle), il en faut également.
Mortimer, au début des commentaires, a donné un très bon exemple d’humour, quelque peu grivois, mais en reprenant le même sujet du drapeau, sans avoir à recourir à des propos violents. Vous trouvez ça puritain l’humour grivois ? C’est donc que vous n’avez rien compris au sujet !
Et sinon, elle se trouve où la limite selon vous, Ô grand connaisseur de l’humour ? Et n’oubliez pas que la liberté s’arrête, là où commence celle des autres ! Il serait bon de s’en souvenir, parfois, histoire de garder le peu de civilisation qu’il nous reste !
Jocelyn Roy
Un peu comme Éric Duhaime le fait ces jours-ci, en tentant de discréditer Amir Khadir alors que la priorité est de s’attaquer à la corruption qui s’infiltre dans l’appareil gouvernemental, vous évitez de discuter du vrai problème (une loi complètement inutile et farfelue) en écrivant un billet entier sur le commentaire humoristique d’un journaliste.
Pourquoi?
Renart Léveillé
Et le pire c’est que ce n’est même pas un journaliste, mais un auteur…
Mortimer
Ha ha ha ha! Ben oui, rends-toi compte! “ce n’est MÊME PAS un journaliste”!!!
Tu pourrais dire directement que tu te fous de notre gueule, ça irait un peu plus vite! Franchement!
Pourrais-tu nous dire ce que cela change le fait qu’il soit (ou non) journaliste? Est-ce que ce point était mentionné, ne serait-ce qu’une seule fois, dans l’article?
Plusieurs l’ont d’ailleurs évoqué: c’est effectivement un auteur, avec la notoriété qui va avec et plus de 2500 personnes qui le suit sur Twitter. Il y a des journalistes qui n’arrivent pas a en rassembler autant.
“ce n’est même pas un journaliste”! Tu parles d’un argument poche! C’est certain qu’avec ce genre d’argument, je ne vois pas d’autre solution à Jean-Philippe que d’effacer son texte et de faire des excuses publiques!
Mortimer
C’est vrai Jocelyn, les commentateurs, journalistes, chroniqueurs, doivent passer par toi pour savoir s’ils ont le droit de publier sur un sujet!
Puis si ça ne parle pas de Kadhir en bien, c’est donc à bannir. Vite, envoie la police politique arrêter ces hérétiques!
Jean-Paul M.
C’est pas de l’humour, c’est de la simple bêtise. Je suis étonné que personne en aie parlé.
Par contre, il y a quelque chose qui est vraiment drôle dans les commentaires, c’est celui de Renart qui reproche à Martine de vouloir donner des leçons, alors qu’il s’emploie à nous en donner de bonnes depuis le début de ses interventions.
Je l’ai trouvée particulièrement croustillante celle-ci!
Renart Léveillé
Rendu-là, je pense que vous devriez vous rassembler et perdre votre temps et votre argent pour essayer de faire mal à Daniel Thibault par la voie judiciaire…
Bonne chance!
Et merci à l’auteur d’avoir écouté mon conseil et d’avoir demandé à faire installer un service de notification de nouveaux commentaires par courriel. Très apprécié!